mercredi 5 octobre 2011

MEUDON-LA-FORÊT et Fernand Pouillon

Meudon-La-Forêt,
Ensemble d'immeubles construits par F. Pouillon
Jeu entre pleins et vides

Photo: Clara Dudézert
Au sortir de la 2nde Guerre Mondiale, la plupart des français vivent dans des conditions de vie difficile. L’architecte Fernand Pouillon (1912-1986) aide alors ses semblables par la construction de groupes de logements. Il intervient à Marseille (« la Tourette » en 1948), à Aix-en-Provence (1951), puis en Algérie (1954), et de retour en France réalise l’ensemble du « Point du Jour » à Boulogne-Billancourt (c.1960)  et celui de Meudon-la-Forêt.


C’est plus précisément entre 1957 et 1962 que Fernand Pouillon réalise la Résidence Le Parc à Meudon-La-Forêt créant ainsi 2.635 logements, destinés principalement aux ouvriers de l’usine Renault et aux rapatriés d’Algérie. Il faut se souvenir de la modernité, sinon du luxe que représentaient l’eau courante, le robinet d’eau chaude et froide, la salle de bain au sein même d’un appartement, de larges baies vitrée etc… et le tout à proximité de multiples commerces ! La modernité et le côté pratique était réunis.  
Meudon-La-Forêt
Résidence Le Parc construite autour de plusieurs plans d'eau

photo : Clara Dudézert


Résidence Le Parc construite avec de la pierre de Fontvieille (Provence)
photo : Clara Dudézert



Des immeubles plus ou moins hauts, terminés parfois en loggia, s’ordonnent autour de grands axes, cela réduit visuellement la taille des immeubles, mais aussi d’espace verts, d’arbres et de plans d’eau.

L’architecte joue du rapport entre les pleins, les murs en pierre, et les vides, les façades essentiellement percées de baies. Ainsi, à la vision latérale « opaque » s’oppose la vision frontale « ajourée » !  

La Résidence Le Parc
photo: Clara Dudézert
Il choisit un matériau de construction solide : la pierre. Celle-ci provient des carrières provençales de Fontvieille, le pays d’Alphonse Daudet, et sa couleur blanc crème devient orangée lors du coucher de soleil …



 Merci Monsieur Pouillon pour ces constructions qui ont permis à des milliers de gens de vivre décemment après la guerre ! La végétation a aujourd’hui bien poussé et les habitants disent s’y trouver toujours fort bien …



                         Clara Dudézert

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