jeudi 17 mars 2011

Au Bon Marché, Christian DIOR .... j'adore ?

Vous avez prévu une séance shopping avec votre copine dans le secteur de Sèvres-Babylone, mais voilà, elle est en retard …
Une amie habitant rue Saint-Placide a prévu une stork party parce que l’arrivée de son p’tit boutchou est prévue dans quelques semaines, et vous attendez le rendez-vous fixé à 16 h pour y aller ;))  
Bref, si vous avez 30 min … à perdre … direction le 2ème étage du grand magasin, sous la verrière !

collection été 1947
Une salle, de style boudoir, peinte couleur Gris Montaigne (LA couleur tendance de la collection Printemps 2011) avec des similis lambris blancs accueille 8 vitrines magnifiquement éclairées proposant chacune une tenue. Parmi les modèles exposés, jupette croco verni noir, été 97, manteau en moire rouge avec broderies dans le goût de Vélasquez, hiver 2007/08, robe excentrique en tulle de soie rebrodée de coraux orangés, 2007 … beaucoup de créations récentes, et pas les plus belles ! Heureusement, une pièce « collector » de la collection été 1947 : la jupe corolle en lainage noir, impeccablement conservée !


Au centre de la pièce sur les chaises médaillon, des boites à chapeau et chaussures Dior sont empilées, renfermant pour certaines des écrans télé. J’avoue être restée sous le charme des programmes présentés : défilés grandioses et colorés, publicités pour parfums ou sacs vendant le maximum de rêve et de beauté !

La curiosité de cette courte exposition : le grand livre interactif ! En passant votre bras au-dessus de lui, vous tournez les pages et découvrez ainsi les soixante quatre années de création Dior.
Mini-expo, beau coup de pub !

Clara Dudézert

Exposition jusqu’au 26 mars.

vendredi 11 mars 2011

Paris, au fil des errances d’André MASSON …


Aux abords du Pont-Neuf, vers 1950, photographie de Robert Masson (à gauche) /
Le Pont-Neuf, 1946, par André Masson (à droite)



Une exposition sans prétention, mettant en avant la relation ambiguë d’André Masson, avec la ville de Paris ; entre fuite et attirance, son rapport avec la capitale évolue.




Profondément meurtri par la Première Guerre mondiale, Masson (1896-1987) fuit le monde urbain, souvenir de guerre. Cependant, malgré ses voyages en province ou à l’étranger il revient toujours séjourner à Paris. Avec le temps, ses sentiments s’apaisent et l’artiste s’attache à la capitale. Il vagabonde dans les rues étroites, fréquente les Halles, les cabarets, les cafés avec ses amis, Aragon, Breton … et il peint : le Pont-Neuf, les musiciens ambulants, les filles de la rue Saint-Denis et leur attente sur les trottoirs, l’effervescence aux Halles sur le point de disparaître … Ses œuvres, une soixantaine, sont mises en regard avec les mêmes scènes de l’époque prises en photo, entre autres par Eli Lotar, André Kertész (dont la rétrospective au Jeu de Paume vient de s’achever), Robert Masson … 
Coupole du théâtre de l'Odéon, Paris

En haut des escaliers, vous verrez également l’esquisse préparatoire pour le plafond du théâtre de l’Odéon.

A tous ceux qui, comme moi, n’aiment pas forcément l’œuvre de Masson, cette exposition bien documentée est intéressante d’un point de vue historique. Grâce aux photographies anciennes, elle permet soit d’imaginer le Paris que nous n’avons pas connu, soit pour les parents, de revoir le Paris de leur enfance.

C.D.

Exposition André Masson, un nomade à Paris, jusqu’au 3 avril au Musée du Montparnasse, dans la petite impasse du 21 avenue du Maine, 14ème arr. Paris.
M° Montparnasse. Ouvert du mardi au dimanche, de 12h30 à 19h. Entrée 5€/6€.

lundi 7 mars 2011

Le Louvre invite Tony Cragg

Tony Cragg, Manipulation
Depuis quelques années déjà, le Louvre a décidé de s'ouvrir à l'art contemporain.
C'est au tour du sculpteur anglais Tony Cragg d'investir les lieux en ce début d'année 2011.
Ce choix n'est pas fortuit, car ces sculptures ont en réalité suivi le chemin de l'exposition portant sur les "têtes de caractère" de Franz Xaver Messerschmidt (1736-1783), débutée en 2008 au Belvédère à Vienne.  



Figures out/Figures in fait dialoguer les têtes en métal du sculpteur autrichien, qui présentent différents états de conscience ou d'inconscient, avec les sculptures, monumentales pour la plupart, de Tony Cragg qui cherchent elles aussi, mais à leur manière, à refléter un espace mental...
En effet, certaines de ces sculptures font apparaitre, selon l'endroit où l'on se place, des profils de visages, comme une illusion d'optique. Chacun peut y voir ce qu'il souhaite, ou ne rien voir du tout...
L'espace d'exposition du Louvre étant trop petit pour mettre en parallèle direct les deux artistes, il a été décidé de présenter les sculptures de Tony Cragg à la sortie de l'exposition, dans les cours Marly et Puget.

Tony Crag, Elbow

Les visiteurs n'étant pas forcément avertis de cette mise en parallèle, ils découvrent, en arrivant dans les lumineuses cours du Louvre, d'immenses sculptures rouge vif ou noir profond, au milieu de sculptures en pierre, également monumentales, du 17ème siècle. Un nouveau dialogue s'instaure alors, et des plus intéressants. Ces strates en zig-zag s'imposent dans l'espace que le spectateur doit appréhender, puis maitriser pour découvrir l'ampleur du travail du sculpteur, tout comme cette immense main noire aux doigts de méduse (Manipulation). Mais elles peuvent également s'intègrer parfaitement à l'environnement de la cour Marly, comme en témoigne Elbow, immense superposition de strates réalisée à partir de fines lamelles de bois, dont la couleur rappelle étrangement celle des pierres des sculptures environnantes.

A la fois mises en relation par leur thème aux têtes de Messerschmidt, et par soucis de place aux sculptures des cours Puget et Marly, ces masses faussement informes invitent à la réflexion, obligent le visiteur à tourner autour, à s'interroger, à essayer de comprendre et parfois à s'extasier devant tout ce qu'elles peuvent signifier, ou dégager.

Une initiation très personnelle à l'art contemporain, offerte par le musée du Louvre, jusqu'au 25 avril 2011 :
Ne manquez pas non plus l'exposition fascinante des "têtes de caractère" de Franz Xaver Messerschmidt, également jusqu'au 25 avril 2011.

CR

mardi 1 mars 2011

Le Baiser d’Auguste Rodin revisité - Le coup de cœur du mois de février de Clara -

Pour la Saint-Valentin, mais aussi n’importe quel autre jour de l’année, offrez à votre Amour le Baiser de Rodin, ultra glamour, very luxe et méga romantique … L’Œuvre d’art éternelle est capturée sous un globe à neige devenant lui-même un objet d’art et de déco où virevoltent des baisers enflammés au son de "l’Hymne à l’Amour" de Piaf !


Info sur le Snow Glob’Art © conceptualisé par Delatour Paris pour Royal River :
Designer : Jimmy Delatour - Edition : www.royalriver.fr
Disponible à l'achat à la boutique du Musée Rodin ou sur leur site en ligne http://www.musee-rodin.fr/ 
à 59 euros.

C.D